Ici, la lumière ne se contente pas de tomber, elle filtre, s'étire et se courbe. Ce qui rend ce cadre fascinant, c'est la façon dont le monde extérieur devient une suggestion plutôt qu'un fait. On devine une fenêtre, peut-être un toit, mais le rideau transforme tout en un souvenir stratifié. Il est suffisamment translucide pour suggérer la scène qui se trouve derrière lui, mais suffisamment opaque pour ne pas dévoiler toute l'histoire. L'éclat du soleil près du centre agit presque comme un battement de cœur, une pulsation de chaleur dans l'ombre.
La composition joue avec le rythme vertical : des bandes lumineuses, des plis de tissu et un point focal lumineux qui contrebalance doucement la symétrie. Il y a très peu de détails, mais beaucoup d'atmosphère. Un ton or doux réchauffe les ombres et ajoute de la profondeur sans dominer l'image. Ce n'est pas une question de netteté ou de clarté, c'est une question d'ambiance.
J'ai pris cette photo juste après m'être réveillé, alors que le soleil commençait tout juste à passer à travers les stores et que la pièce semblait encore à moitié endormie.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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