J'ai vu beaucoup de couchers de soleil, mais celui-ci était différent. La lumière ne s'est pas contentée de colorer le paysage, elle a presque semblé l'enflammer. Les sommets des montagnes captaient les dernières lueurs du soleil comme s'ils s'accrochaient à quelque chose, brillant d'une teinte rose-orange surréaliste qui semblait trop vive pour être réelle. Ce qui ressortait vraiment, c'était le contraste entre le vert profond du premier plan et ces nuages lourds, presque meurtris, au-dessus de la tête. L'ensemble était brut et honnête.
J'ai gardé la composition large parce que je ne voulais pas couper la superposition. Vous avez cette ligne de sommets lumineux qui attire votre regard à travers le cadre, ancrée par les collines tachetées d'olive en contrebas. Il n'y a pas de drame au premier plan, juste de la texture et de l'ombre, ce qui rend la lumière du dessus encore plus intense. Il n'y a pas de filtres ou d'astuces ici. L'appareil photo n'a pas tout à fait saisi ce que l'on ressentait en se tenant là, mais je pense qu'il s'en est approché. C'est l'un de ces moments où la nature ne s'exhibe pas - elle vous étonne tranquillement.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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