Cette image adopte un ton complètement différent de celui du reste de la série. La palette a évolué vers des bleus plus froids et des argents doux, et l'atmosphère semble plus légère, presque aérienne. L'eau agit comme un miroir, doublant le ciel et donnant à l'ensemble une impression d'ouverture et d'espace.
L'élément le plus fort est la symétrie du miroir. Elle ancre la composition sans qu'aucun objet n'ait besoin de dominer. Même les traînées d'avion qui traversent le ciel semblent se refléter les unes les autres, renforçant subtilement l'équilibre. Les nuages, peints en traînées et en volutes, s'étendent à travers le cadre comme des coups de pinceau, ajoutant du mouvement sans perturber le calme.
Ce n'est pas la lueur de l'heure dorée de la chaleur et de la nostalgie, c'est plus introspectif. Il y a quelque chose de purificateur, comme ce moment juste avant que le crépuscule ne s'installe. Et ce qui est peut-être le plus puissant, c'est qu'il se passe très peu de choses. La sobriété de la lumière et des détails permet à la photo de respirer. On peut presque entendre le bruit des vagues.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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