Il y a dans cette scène une immobilité cinématographique qui semble presque irréelle. La statue - majestueuse, usée par le temps, inébranlable - se dresse avec sa figure ailée et ses puissants chevaux saisis en pleine course. Elle fait partie du Vittoriano à Rome, mais ici, elle semble sortie du temps, comme un souvenir mis en pause en sépia. Le ciel derrière est sombre et pur, faisant ressortir la sculpture par un contraste saisissant. Et puis il y a les oiseaux, pris en plein vol dans le coin supérieur. Leur mouvement rompt l'immobilité juste assez pour insuffler de la vie dans le cadre.
Ce qui me frappe le plus, c'est la posture de la figure angélique - le dos droit, un bras tendu tenant une couronne. Il y a à la fois de la force et du calme dans ce geste. Je me souviens d'avoir levé les yeux vers elle, me sentant petite mais étrangement réconfortée. Les tons de bronze confèrent à la photo une chaleur profonde, équilibrant l'austérité des lignes par de la douceur. C'est l'une de ces images qui n'a pas besoin de crier. Elle vous accompagne tranquillement. Un morceau de fierté ancienne contre un ciel assombri.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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