Dans cette œuvre d'art numérique, le lustre n'apparaît plus comme un objet, mais comme une idée détachée de ses origines matérielles. Les bras dorés et les lignes courbes scintillent en motifs symétriques, tandis que leur éclat est filtré par le regard numérique. Il ne s'agit pas d'une représentation exacte, mais d'une transformation : du tangible à l'imaginaire, de la matière au pixel.
L'édition fait passer le lustre de la fonction à la signification. Alors qu'il illuminait autrefois un espace, il se tient ici seul, dépouillé de son utilité. Les points lumineux ne sont pas des bougies, mais des icônes de luminosité, fixes et abstraites. L'arrière-plan sombre renforce cet effet : ce n'est pas l'environnement qui est éclairé, mais le phénomène de la lumière lui-même qui est remis en question.
En même temps, l'œuvre s'inscrit dans une longue tradition de l'histoire de l'art. Pendant des siècles, la peinture a tenté de capter la lumière avec le pinceau et le pigment. Plus tard, la photographie a offert une vérité mécanique, dans laquelle la lumière était enregistrée dans l'argent et la chimie. Aujourd'hui, dans la phase numérique, cette même lumière apparaît sous forme de données, composées de pixels. L'œuvre expose ainsi un glissement : chaque médium construit sa propre forme de réalité, et à chaque fois le spectateur doit recalibrer son regard.
Le lustre devient alors plus qu'un ornement ou un ustensile. Il incarne le passage de la lourdeur à l'apesanteur : du bronze et du cristal à la lueur de l'écran. Il reste un symbole de transformation, où la tradition rencontre la technologie. L'œuvre nous invite à réfléchir à la question suivante : que reste-t-il de la lumière lorsqu'elle se détache de la réalité ?
Adresse : Lofoten 101, 3524 EP Utrecht
Lamplicht courtesy of freepik.com
Œuvre d'art numérique de votre propre conception
Prêt le : 4 octobre 2025
Je pense que le monde est beau à bien des égards. Je veux le montrer dans mon travail. Je fais briller mes sujets en les idéalisant... En savoir plus…