
Trois questions à Leo Schindzielorz
En savoir plus sur sa passion pour la photographie
Aujourd’hui, nous nous entretenons avec Werner Dieterich qui nous parlera de sa carrière de photographe, née d’un changement de plan.
À l'origine, Werner avait commencé à étudier l'architecture d'intérieur, mais il a décidé de ne pas poursuivre dans cette voie. Son diplôme de photographe industriel et publicitaire en poche, il a travaillé pendant un certain temps comme assistant pour plusieurs photographes publicitaires. Il s’est ensuite lancé comme photographe industriel et publicitaire indépendant. Au cours des dernières années, sa collaboration avec diverses agences d'images et éditeurs de calendriers a gagné en importance. Werner s’illustre principalement dans le domaine de la photographie d'architecture et de voyage, et réalise aussi bien des œuvres libres que des commandes.
En photographie, c’est surtout la préparation qui compte. « C’est la base », nous explique Werner, « tant pour les commandes que pour le travail libre ». Malgré tout, il essaie également de ne pas manquer les moments surprises, car ils offrent souvent des photos intéressantes. « Ils existent. Ces moments magiques où l’harmonie est parfaite. L’endroit, la lumière… Un moment béni », nous confie-t-il.
Jeune photographe, Werner Dieterich a sillonné les États-Unis pendant plusieurs mois en sac à dos. « Ce voyage a été marqué par des rencontres intéressantes et m'a donné envie de voyager davantage », explique-t-il. D'autres destinations comme le Portugal, l'Espagne et le Maroc ont suivi. Au cours de ses tournées photographiques, le vélo lui est indispensable lors de ses déplacements en ville. Il est même plus important qu'un objectif supplémentaire, nous avoue-t-il : « Surtout pour les prises de vue nocturnes, où la fameuse ‘heure bleue’ est courte. Le vélo me permet alors de photographier différents endroits de la ville pendant ce laps de temps. À pied, c’est impossible ».
Quand on lui demande s’il a une photo préférée, Werner secoue la tête. Il y a toutefois une photo qui revêt une importance particulière pour lui. « Cette photo, j’ai failli la gâcher… », raconte-t-il. Il s’agit de la photo « Tremolastrasse au col du Saint-Gothard en Suisse ». Cette photo a failli rater, car lorsqu'il a trouvé la position optimale pour prendre la photo de nuit correctement, ‘l’heure bleue’ était presque terminée. Il n'a pu prendre que deux expositions de plus de cinq minutes avant que le ciel ne devienne noir. « Mais j'ai eu de la chance », sourit-il, « l'une des deux était bonne ».