Lorsque je fais des collages, je ne fais que déplacer le contexte des éléments visuels.
C'est un moyen simple mais très efficace de perturber nos habitudes de visionnement. Pour moi, voir le familier d'une manière peu familière est un vrai plaisir.
J'utilise de vieilles photos parce qu'elles ont une propriété similaire. Ils dépeignent ce qui était autrefois la réalité, mais au fil du temps, celle-ci est devenue une fenêtre sur un monde lointain.
Malgré la distance entre la réalité représentée et la réalité du spectateur, la photo conserve sa crédibilité en tant qu'image de "ce qui était réel autrefois".
Tim Eshuis, né en 1972.
J'ai commencé à photographier à l'académie des beaux-arts au début des années 90 et je n'ai jamais cessé depuis.....
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